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Choses à Savoir TECH VERTE

Choses à Savoir
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  • Choses à Savoir TECH VERTE

    Google va racheter un spécialiste des datacenters ?

    30-12-2025 | 2 Min.

    À mesure que l’intelligence artificielle s’impose dans tous les services numériques, la facture énergétique de Google enfle à une vitesse vertigineuse. Recherche assistée par IA, modèles génératifs, services cloud : chaque requête mobilise des milliers de processeurs et alourdit un peu plus la consommation électrique du géant californien. Pour sécuriser cet appétit énergétique hors normes, Google change de stratégie : produire lui-même l’électricité dont ses centres de données ont besoin.C’est dans ce contexte qu’Alphabet, la maison mère de Google, négocie le rachat d’Intersect, une entreprise américaine spécialisée dans la colocalisation d’infrastructures énergétiques et numériques. L’opération pourrait atteindre 4,75 milliards de dollars, dettes comprises. Un investissement massif, mais stratégique. Car Intersect ne se contente pas de bâtir des data centers classiques : son modèle consiste à installer directement les serveurs à proximité immédiate de centrales électriques dédiées. Résultat : des capacités de calcul qui sortent de terre sans peser sur les réseaux publics déjà saturés.Intersect revendique aujourd’hui près de 15 milliards de dollars d’actifs en exploitation ou en construction aux États-Unis. Google, déjà actionnaire minoritaire, souhaite désormais prendre le contrôle total de l’entreprise. Son fondateur, Sheldon Kimber, resterait aux commandes, mais la société deviendrait un pilier de la stratégie énergétique d’Alphabet. Un premier projet emblématique est déjà en cours dans le comté de Haskell, au Texas : une centrale électrique et un centre de données y sont construits côte à côte pour alimenter directement les services d’IA du groupe. L’enjeu est colossal. Selon plusieurs autorités de régulation, chaque interaction avec des outils comme Gemini entraîne une consommation bien supérieure à celle d’une recherche classique. Sundar Pichai, PDG d’Alphabet, estime que ce modèle permettra à Google de gagner en agilité en développant simultanément production électrique et capacités de calcul. Le groupe ne mise pas uniquement sur le gaz : géothermie de nouvelle génération, batteries géantes pour le stockage longue durée et gaz couplé à la capture de carbone font partie de la feuille de route.Ironie du sort, Google utilise aussi ses propres algorithmes d’IA pour accélérer le raccordement des nouvelles centrales au réseau : l’intelligence artificielle aide ainsi à bâtir les infrastructures énergétiques qui l’alimenteront demain. Si le rachat obtient le feu vert des régulateurs, il devrait être finalisé au premier semestre 2026. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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    L'IA pollue autant que la ville de New York ?

    29-12-2025 | 2 Min.

    L’addition environnementale de l’intelligence artificielle commence enfin à sortir du brouillard. Et elle est salée. Une étude menée par Alex de Vries-Gao, doctorant à l’université d’Amsterdam et fondateur de Digiconomist, met en lumière un angle mort majeur : l’empreinte carbone et hydrique des systèmes d’IA reste largement sous-évaluée, faute de données publiques et détaillées de la part des géants du numérique.Selon ses estimations, les systèmes d’IA pourraient émettre entre 32,6 et 79,7 millions de tonnes de CO₂ dès 2025. Un ordre de grandeur comparable aux émissions annuelles d’une grande métropole comme New York, ou d’un pays européen de taille moyenne. La consommation d’eau est tout aussi vertigineuse : entre 312 et 764 milliards de litres par an, soit l’équivalent de la consommation mondiale d’eau en bouteille. En cause, une explosion de la puissance électrique mobilisée par l’IA : 23 gigawatts attendus fin 2025, contre 9,4 GW seulement un an plus tôt.Ces chiffres s’inscrivent dans une tendance déjà pointée par Agence internationale de l'énergie, qui estime que l’IA représentait 15 % de la consommation électrique des centres de données en 2024, une part susceptible d’atteindre près de la moitié à moyen terme. Mais mesurer précisément cet impact relève aujourd’hui du casse-tête. Aucun acteur majeur — Google, Microsoft, Amazon ou Apple — ne distingue clairement, dans ses rapports environnementaux, ce qui relève spécifiquement des charges de travail liées à l’IA. Meta fait figure d’exception partielle en publiant sa consommation d’eau indirecte, liée à l’électricité achetée : 3,92 litres par kilowattheure, soit quatre fois plus que les estimations de référence. À l’inverse, Google assume ne pas communiquer ces données, arguant d’un manque de contrôle sur la production électrique — une position que l’étude juge révélatrice d’un déficit de transparence.Face à ce flou, Alex de Vries-Gao appelle à des règles plus contraignantes : obligation de reporting détaillé, publication de métriques hydriques et carbone spécifiques à l’IA, et création d’un indice carbone des modèles. Certaines initiatives émergent, comme celle de Mistral, qui a publié une analyse environnementale détaillée de l’un de ses modèles et invite ses concurrents à faire de même. Sans cette transparence généralisée, prévient le chercheur, impossible d’évaluer l’efficacité réelle des stratégies de réduction d’impact. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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    L’ISS recyclé en une station spatiale Russe ?

    28-12-2025 | 2 Min.

    La Russie prépare déjà l’après-ISS, et le projet de sa future station spatiale en dit long sur l’état actuel de son programme orbital. Baptisée provisoirement Russian Orbital Service Station, cette infrastructure doit entrer en construction à partir de 2027. Mais les contours du projet ont récemment évolué, révélant une stratégie plus contrainte qu’annoncé.À l’origine, Roscosmos envisageait une station entièrement nouvelle, composée de sept modules lancés progressivement à partir de la fin de la décennie. L’ensemble devait être assemblé dans les années 2030 et inclure, fait notable, des modules privés destinés au tourisme spatial. Une ambition élevée, fidèle à l’héritage soviétique de l’exploration spatiale. La réalité semble aujourd’hui plus pragmatique. Selon des responsables de l’agence spatiale russe, le cœur de cette future station pourrait finalement être constitué… des modules russes de l’actuelle Station spatiale internationale. L’idée serait de détacher ce segment à l’horizon 2030, lorsque l’ISS arrivera en fin de vie, afin de le maintenir en orbite et de le réutiliser. Pendant que la partie internationale serait désorbitée et détruite dans l’atmosphère, la section russe poursuivrait son existence sous une nouvelle bannière. Cette option présente un avantage évident : le coût. Construire une station entièrement neuve exige des investissements colossaux, difficilement compatibles avec la situation économique russe actuelle, marquée par des sanctions technologiques et un budget largement absorbé par l’effort militaire. Réutiliser l’existant permet de maintenir une présence en orbite basse à moindre frais. Mais ce recyclage pose de sérieux problèmes. Les modules russes de l’ISS auront alors passé plus de trente ans dans l’espace. Usure des matériaux, pannes à répétition, fatigue des structures, sans oublier les risques biologiques liés à des décennies d’occupation humaine : les inquiétudes sont nombreuses. Les cosmonautes russes effectuent déjà régulièrement des réparations pour maintenir les systèmes en état de fonctionnement.Au-delà des défis techniques, ce choix traduit un recul stratégique. Tandis que la Chine consolide sa station Tiangong, que l’Inde vise l’autonomie orbitale et que les États-Unis s’appuient sur le secteur privé pour renouveler leur présence spatiale, la Russie semble contrainte de faire avec ce qu’elle a. Cette future station, si elle voit le jour sous cette forme, garantirait une présence symbolique en orbite… mais au prix d’ambitions scientifiques et technologiques nécessairement limitées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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    Des réacteurs d’avions transformés en centrale électrique ?

    25-12-2025 | 2 Min.

    La course à l’intelligence artificielle est aussi une course à l’énergie. Pour alimenter des centres de données toujours plus gourmands, tous les leviers sont désormais actionnés, quitte à reléguer les considérations climatiques au second plan. Dans ce paysage déjà sous tension, un autre secteur énergivore entre en scène : l’aviation. Deux univers que tout oppose en apparence, mais qui partagent en réalité trois obsessions communes : la vitesse, la puissance et l’accès à l’énergie.C’est précisément ce croisement inattendu qu’exploite Boom Supersonic, l’avionneur américain qui rêve de faire renaître le vol supersonique civil avec son appareil Overture. Faute de financements suffisants pour mener seul ce projet coûteux, la start-up a trouvé une voie de diversification audacieuse : transformer un moteur d’avion… en générateur électrique pour l’IA. Le principe est simple : une turbine reste une turbine. Le moteur Mach 1+ Symphony, conçu pour propulser un avion supersonique, a été adapté pour produire de l’électricité au sol. Ce dérivé, baptisé Superpower, fonctionne comme un turbogénérateur alimenté au gaz naturel — ou au diesel en secours. Le cœur technologique reste très proche de la version aéronautique : près de 80 % des composants sont identiques. La principale différence réside dans l’ajout d’étages de compression et d’une turbine à vapeur libre, dont la rotation génère l’électricité. Résultat : un générateur compact, à peine plus volumineux qu’un conteneur de fret, capable de produire jusqu’à 42 mégawatts en continu, sans système de refroidissement actif, même sous 43 °C. Autre atout majeur : une mise en service en une quinzaine de jours, là où la construction d’infrastructures énergétiques classiques prend des années.Boom Supersonic affirme déjà avoir séduit des clients. L’entreprise Crusoe, spécialisée dans les infrastructures pour centres de données, a commandé plusieurs unités Superpower pour une capacité cumulée annoncée de 1,21 gigawatt. Une puissance équivalente à celle d’une centrale électrique de taille respectable. À première vue, l’alliance entre aviation et intelligence artificielle surprend. Mais aux États-Unis, la demande énergétique liée à l’IA explose à un rythme tel que d’anciennes centrales nucléaires sont parfois réactivées. Les projections évoquent un doublement de la consommation électrique des data centers dans les prochaines années. Dans ce contexte, un générateur capable de fournir une énergie massive, stable et rapidement déployable apparaît presque logique. Reste une question majeure, largement éludée pour l’instant : celle de l’empreinte carbone. Car derrière cette ingénierie brillante, l’énergie fossile demeure au cœur du système — un paradoxe de plus dans la révolution numérique en cours. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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    Un gel métallique pour révolutionner le stockage de l'énergie ?

    24-12-2025 | 2 Min.

    C’est une première mondiale qui pourrait bien rebattre les cartes du stockage d’énergie. Des chercheurs viennent de mettre au point le tout premier gel métallique jamais observé, un matériau hybride aux propriétés étonnantes, à mi-chemin entre le solide et le liquide, capable de résister à des températures extrêmes.À l’origine de cette découverte, un mélange peu commun : du cuivre et du tantale, un métal gris bleuté reconnu pour sa conductivité électrique et sa robustesse thermique. Chauffé à haute température, le cuivre fond, tandis que le tantale reste solide et se structure en un réseau interne ultrafin, composé de cavités microscopiques. Ce squelette agit comme une gaine interne qui piège le métal liquide. Le résultat est une substance à la consistance gélatineuse, fluide comme un liquide, mais mécaniquement stable. Contrairement aux gels classiques, comme ceux utilisés dans les produits désinfectants, ce gel métallique conserve ses propriétés jusqu’à 1 000 degrés Celsius.Cette prouesse pourrait résoudre l’un des principaux verrous des batteries à métal liquide. Ces batteries sont très prometteuses : elles stockent de grandes quantités d’énergie, supportent un grand nombre de cycles de charge et vieillissent mieux que les batteries lithium-ion. Mais jusqu’ici, elles restaient cantonnées à des usages stationnaires. En mouvement, le métal liquide a tendance à se déplacer, provoquant des courts-circuits et des pertes de puissance. Pour tester leur matériau, les chercheurs ont fabriqué une batterie expérimentale utilisant le gel métallique comme électrode. Plongée dans un sel fondu, la batterie a produit de l’électricité de manière stable, démontrant que le gel joue efficacement son rôle de stabilisateur. Le métal reste en place, même dans des conditions thermiques extrêmes. Cette avancée ouvre la voie à des applications jusque-là hors de portée. Des batteries à métal liquide pourraient alimenter des navires de grande taille, des équipements industriels lourds, voire des véhicules hypersoniques, dont les contraintes thermiques sont incompatibles avec les technologies actuelles. À plus long terme, ce gel métallique pourrait transformer le stockage d’énergie de forte puissance, en rendant mobiles des systèmes jusqu’ici condamnés à rester immobiles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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Generated: 12/31/2025 - 6:33:52 AM