Powered by RND
PodcastsTechnologieChoses à Savoir TECH

Choses à Savoir TECH

Choses à Savoir
Choses à Savoir TECH
Nieuwste aflevering

Beschikbare afleveringen

5 van 1255
  • Google a un plan secret pour sauver son empire publicitaire ?
    Nouvel épisode dans le bras de fer entre Bruxelles et Google. Début septembre, la Commission européenne infligeait une amende record de 2,95 milliards d’euros au géant américain pour abus de position dominante dans la publicité en ligne. Une sanction assortie d’une menace lourde : une scission de certaines activités si Google ne proposait pas rapidement des mesures pour rétablir la concurrence.Depuis, Google conteste farouchement la décision et prépare son appel. Mais en parallèle, le groupe devait impérativement soumettre cette semaine ses propositions concrètes pour éviter une séparation forcée. Il s’est finalement exécuté. Dans un communiqué, un porte-parole assure que « notre proposition répond pleinement à la décision de la Commission, sans recourir à une scission disruptive », qui nuirait, selon lui, aux milliers d’annonceurs et éditeurs utilisant aujourd’hui ses outils publicitaires.Bruxelles confirme avoir reçu le document et promet une analyse minutieuse : « Nous allons examiner les mesures proposées par Google pour vérifier si elles peuvent mettre fin aux atteintes à la concurrence », indique la Commission. Selon des informations du Monde, cette proposition comporte deux volets. D’abord, des mesures immédiates destinées à stopper les pratiques pointées par l’enquête européenne. Ensuite, des modifications structurelles plus profondes, destinées à éliminer ce que Bruxelles considère comme un conflit d’intérêts entre plusieurs briques du système publicitaire de Google — notamment entre sa plateforme d’achat d’espaces, son serveur publicitaire et son marché d’enchères.Cet été déjà, Google avait tenté de convaincre Bruxelles avec une première série d’engagements jugés insuffisants. Cette fois, l’enjeu est clair : convaincre la Commission qu’il est possible de restaurer la concurrence sans démanteler une partie de l’écosystème Google Ads. La balle est désormais dans le camp de l’Union européenne. Si les mesures sont jugées inefficaces, Bruxelles pourrait relancer la procédure de scission. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    1:54
  • Pourquoi l’internet mondial était en panne le 18/11 ?
    Mardi 18 novembre, un peu après midi, Internet a toussé… puis s’est effondré par intermittence. En quelques minutes, Cloudflare, l’un des piliers de l’infrastructure du Web mondial, a entraîné dans sa chute une avalanche de services : ChatGPT, X/Twitter, Canva, Clubic et des milliers d’autres plateformes. L’hypothèse d’une cyberattaque massive a d’abord dominé. En réalité, la vérité est plus banale — et beaucoup plus inquiétante.Tout commence à 12h05, lorsque Cloudflare déploie une mise à jour sur un cluster de bases de données ClickHouse. Une modification censée renforcer la sécurité en rendant explicites les permissions d’accès. Un ajustement mineur, en apparence. Sauf que ce changement provoque un bug imprévu : chaque colonne de données se duplique dans les métadonnées. Une anomalie invisible pour l’utilisateur… mais catastrophique pour un composant clé : le fichier utilisé par le système Bot Management, chargé d’analyser le trafic pour distinguer humains et robots.Habituellement, ce fichier contient une soixantaine d’empreintes. Avec les doublons, il en compte plus de 200. Le problème ? Le logiciel censé le traiter est conçu pour refuser tout fichier dépassant 200 entrées, afin d’éviter une surcharge mémoire. Résultat : lorsque ce fichier corrompu se propage aux milliers de serveurs mondiaux, les machines plantent en série et renvoient des erreurs 500 aux internautes du monde entier. Le cauchemar se complique encore. Le fichier est régénéré toutes les cinq minutes. Selon que le serveur tombe sur une version saine ou défectueuse, Cloudflare oscille entre fonctionnement normal et blackout. Diagnostiquer la panne devient un casse-tête. Matthew Prince, le PDG, parle même d’une possible “démonstration de force” d’un réseau de bots, après les gigantesques attaques DDoS de juin.Ce n’est qu’à 14h04 qu’une piste interne apparaît. À 14h37, les équipes identifient enfin le coupable : le fichier Bot Management. À 15h24, sa génération automatique est stoppée. À 15h30, Internet redémarre. Enfin… presque. Le tableau de bord tombe à son tour, écrasé par le flot de connexions en attente. Il faudra attendre 18h06 pour un retour complet. Dans un mea culpa inhabituellement frontal, Matthew Prince avoue : « Une panne comme celle-ci est inacceptable. » Cloudflare promet des coupe-circuits plus rapides, une validation plus stricte des fichiers internes, et des limites pour ses outils de débogage, eux-mêmes responsables d’un ralentissement massif. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    2:46
  • NVIDIA révèle les secrets de sa réussite ?
    Depuis l’irruption de ChatGPT dans le grand public, l’intelligence artificielle est devenue la nouvelle ruée vers l’or… et le grand gagnant de cette vague s’appelle Jensen Huang. Le patron de NVIDIA, fabricant des GPU indispensables à l’entraînement des modèles d’IA, dirige aujourd’hui une entreprise dont la capitalisation dépasse le PIB de l’Allemagne. Un succès vertigineux, qu’il explique pourtant avec une simplicité presque déconcertante.Invité par le Cambridge Union, le milliardaire est revenu sur son parcours. Né à Taïwan, arrivé aux États-Unis à l’âge de neuf ans, il fonde NVIDIA en 1993, à tout juste 30 ans. Mais selon lui, la base de sa réussite se trouve bien avant, dans une enfance marquée par un refus absolu de se fixer des barrières. Il raconte notamment une scène qui a forgé sa manière d’aborder la vie : sa mère, qui ne parlait pas un mot d’anglais, lui a pourtant enseigné la langue… armée uniquement d’un bout de papier et d’un dictionnaire.Un souvenir fondateur. « À bien des égards, cela définit NVIDIA. Cela me définit aussi », résume-t-il. Si sa mère, qui ne parlait que le hokkien taïwanais, a pu accomplir cette prouesse, alors rien ne lui semble vraiment impossible. C’est cette philosophie qu’il applique aujourd’hui à son entreprise, devenue incontournable dans la révolution de l’IA : « J’aborde presque tout en me demandant : est-ce vraiment si difficile ? » confie-t-il. Sa fortune personnelle, désormais estimée à plus de 165 milliards de dollars, n’a pas entamé cette vision très directe du travail et de la réussite. Et son discours fait écho à celui d’autres géants de la tech — comme Pavel Durov — qui disent avoir puisé leur inspiration dans le courage et la ténacité de leurs parents. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    2:06
  • Peut-on forcer l'IA à commettre des actes illégaux ?
    Les alertes autour des dérives possibles de l’intelligence artificielle se multiplient, et les dernières recherches ne sont pas rassurantes. Après les révélations sur Claude AI exploitée par des espions chinois et la découverte par OpenAI que ChatGPT pouvait mentir, une nouvelle étude montre à quel point il est facile de contourner les règles censées encadrer ces systèmes. Cette fois, ce sont les chercheurs de Cybernews qui tirent la sonnette d’alarme. Leur objectif : vérifier si les garde-fous intégrés aux principaux modèles du marché résistent à des tentatives de manipulation simples, rapides, et réalistes. Verdict : une minute suffit souvent à faire déraper une IA.L’équipe a testé six modèles : Gemini Flash 2.5, Gemini Pro 2.5, ChatGPT-5, ChatGPT-4o, Claude Opus 4.1 et Claude Sonnet 4. Les chercheurs ont soumis à ces systèmes toute une série de demandes liées à des thématiques sensibles : discours haineux, maltraitance animale, contenus sexuels, criminalité, piratage, drogues, contrebande ou encore harcèlement. Chaque réponse était notée selon son niveau de conformité ou de déviation.Et les conclusions sont sans appel :« Avec les bons mots, même des utilisateurs non techniques peuvent amener un modèle à produire des réponses nuisibles », résume l’étude. Certains modèles divulguent même des informations dangereuses dès que la demande est habilement formulée.Un constat surprenant émerge : être aimable fonctionne mieux que provoquer l’IA. Parler gentiment au modèle, présenter la question comme une enquête, un roman ou un travail universitaire permettait souvent de contourner ses protections. À l’inverse, les insultes ou les formulations agressives déclenchaient plus facilement un refus. Les réactions varient toutefois selon les modèles. Les IA d’Anthropic, plus strictes, se sont montrées particulièrement fermes sur les discours haineux et les stéréotypes, même si elles ont parfois cédé face aux « attaques académiques ». Gemini Pro 2.5 apparaît comme le plus problématique : il « fournissait souvent des réponses directes et potentiellement dangereuses ». Quant à ChatGPT, il se situe au milieu du peloton : souvent prudent, mais susceptible de céder lorsque la demande prend la forme d’un récit ou d'une analyse à la troisième personne — produisant alors des réponses symboliques ou psychologiques contenant malgré tout des éléments sensibles. Pour les chercheurs, même des “fuites partielles” représentent un risque majeur si elles tombent entre de mauvaises mains. Reste désormais aux développeurs à renforcer ces garde-fous, avant qu’un simple contournement ne devienne une porte d’entrée vers des usages autrement plus inquiétants. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    2:39
  • Mistral, l’arme de Thales contre les dérives de l’informatique quantique ?
    Les ordinateurs quantiques n’existent pas encore à grande échelle, mais ils inquiètent déjà tout le monde. Leur puissance de calcul pourrait, à terme, briser les systèmes de chiffrement qui protègent aujourd’hui nos communications, nos données sensibles, nos transactions. En clair : le coffre-fort numérique mondial pourrait devenir transparent du jour au lendemain. Face à cette menace, Thales prend les devants. Le groupe français vient de dévoiler Mistral, un nouveau système de chiffrement conçu pour résister aux attaques quantiques. Une solution souveraine, destinée aux administrations publiques, aux opérateurs d’importance vitale et aux industriels de la défense. Objectif : sécuriser dès juin prochain toutes les communications classées « limitées ». Et le timing n’est pas un hasard.À Rennes, où se tient la Cyber Week, Thales frappe fort pour la deuxième fois en deux mois, après avoir présenté son dispositif DCM5 dédié aux secrets d’État. Avec Mistral — à ne pas confondre avec la start-up Mistral AI — le message est clair : la course au chiffrement post-quantique est lancée, et l’Europe entend bien ne pas rester spectatrice. Concrètement, Mistral repose sur des algorithmes spécialement conçus pour survivre à la puissance de calcul des futures machines quantiques. Le système vise la certification Common Criteria EAL4+, l’un des niveaux les plus élevés au monde, et se conforme aux recommandations de l’ANSSI, l’agence française cybersécurité.Thales assure également que la performance n’a pas été sacrifiée. Mistral affiche un débit impressionnant de 4 × 10 Gbit/s, avec une latence minimale, ce qui permet d’intégrer la solution dans des infrastructures existantes sans ralentissement. Grâce à une gestion centralisée, le déploiement se veut simple et rapide, un atout de taille pour les grandes organisations déjà sous tension. Selon Pierre Jeanne, vice-président cybersécurité souveraine, Thales sera prêt à fournir « une solution capable de résister aux attaques quantiques » à la France et à ses partenaires européens dès juin 2026. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
    --------  
    2:11

Meer Technologie podcasts

Over Choses à Savoir TECH

Tout ce qu'il faut savoir dans le domaine de la Tech et d'Internet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Podcast website

Luister naar Choses à Savoir TECH, Met Nerds om Tafel - een podcast over technologie, wetenschap en popcultuur en vele andere podcasts van over de hele wereld met de radio.net-app

Ontvang de gratis radio.net app

  • Zenders en podcasts om te bookmarken
  • Streamen via Wi-Fi of Bluetooth
  • Ondersteunt Carplay & Android Auto
  • Veel andere app-functies

Choses à Savoir TECH: Podcasts in familie

Social
v7.23.13 | © 2007-2025 radio.de GmbH
Generated: 11/21/2025 - 4:06:43 AM