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  • Le quantique rendra vos appareils 1000 fois plus rapide ?
    Et si la matière qui fait battre le cœur de nos ordinateurs et de nos smartphones vivait ses dernières heures ? Depuis des décennies, le silicium règne sans partage sur le monde numérique. C’est lui qui a permis l’essor fulgurant des technologies de l’information. Mais aujourd’hui, ce matériau atteint ses limites. Les transistors gravés à l’échelle du nanomètre chauffent, ralentissent, et deviennent de plus en plus instables. Le modèle touche à saturation.Alors, vers quoi se tourner ? Une étude américaine publiée fin juin dans Nature Physics nous propose un début de réponse. L’équipe du professeur Gregory Fiete, à l’université Northeastern de Boston, a réussi ce que beaucoup pensaient impossible : contrôler, à température ambiante, le comportement d’un matériau quantique, le 1T-TaS₂, pour le faire passer à volonté d’un état conducteur à un état isolant. Autrement dit, ce cristal peut devenir un interrupteur à lui tout seul, sans recourir à des milliards de transistors. Mieux : il peut basculer d’un état à l’autre en un éclair, grâce à une impulsion lumineuse ou thermique. Un changement de phase ultra-rapide, réversible… et potentiellement exploitable pour créer des circuits mille fois plus rapides que nos actuelles puces au silicium.Jusqu’ici, ce genre de prouesse n’était possible qu’à des températures cryogéniques — proches du zéro absolu. Pas franchement pratique pour nos smartphones. Mais les chercheurs américains ont trouvé un moyen de stabiliser le matériau à température ambiante, via une technique appelée thermal quenching : un protocole précis de chauffage et de refroidissement qui « fige » le matériau dans l’état désiré. Alors, est-ce la fin du silicium ? Pas si vite. Ce n’est encore qu’un exploit de laboratoire, aucun composant à base de 1T-TaS₂ n’est prêt à équiper nos appareils. Mais c’est une preuve que l’électronique post-silicium est envisageable. Et peut-être que, comme dans les années 1950 pour le silicium, tout commencera dans un labo, avec un cristal et un peu de lumière. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:14
  • Une faille de sécurité menace 2 milliards de eSIM ?
    Les cartes SIM, vous les connaissez : ces minuscules puces qui connectent nos téléphones au réseau mobile. Aujourd’hui, elles sont devenues... invisibles. L’eSIM, ou SIM embarquée, est intégrée directement dans nos smartphones, montres connectées ou objets IoT. Pratique, flexible, elle est partout. Et pourtant, elle n’est pas invulnérable.Une faille critique vient d’être dévoilée dans les cartes eUICC — ce sont les composants électroniques qui font tourner les eSIM — du fabricant britannique Kigen. La vulnérabilité, mise au jour par le cabinet polonais Security Explorations, expose des millions d’appareils à des attaques de très haut niveau : clonage de profils, espionnage de communications, voire installation de portes dérobées impossibles à détecter. En cause : un mécanisme de test intégré à la spécification GSMA TS.48 (version 6.0 et antérieures). Ce « Generic Test Profile » sert normalement à valider la connectivité mobile avant la mise en service d’un appareil. Mais s’il reste actif en production, il devient une véritable porte d’entrée pour les pirates. Un attaquant peut alors injecter du code malveillant dans la carte, sans qu’aucune signature ne soit vérifiée. Résultat : profil cloné, surveillance discrète, et même géolocalisation furtive, le tout hors du radar des opérateurs.Les risques sont majeurs : usurpation d’identité numérique via l’extraction de certificats, compromission d’appels ou de messages sécurisés, et intrusion dans des objets critiques comme des routeurs 5G, des dispositifs médicaux ou des véhicules connectés — certaines Peugeot ou Citroën récentes seraient concernées. La GSMA a réagi : une nouvelle version de la norme (TS.48 v7.0) désactive par défaut les profils de test. Kigen, de son côté, a reconnu la faille et récompensé les chercheurs à hauteur de 30 000 dollars. Mais selon eux, le problème de fond reste entier : la machine virtuelle Java Card utilisée sur ces cartes n’est pas assez sécurisée. D’autres attaques, via accès physique ou à distance, pourraient survenir. Un conseil : si votre appareil utilise une eSIM, appliquez les mises à jour de sécurité sans tarder. Car cette faille n’est pas un gadget de laboratoire — elle peut toucher n’importe qui, au quotidien. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:27
  • Apple utilise des modèles chinois pour ses IAs ?
    Pendant que les projecteurs sont braqués sur Apple Intelligence, la nouvelle ambition IA de Cupertino mêlant traitement local et cloud, la firme à la pomme avance sur un autre front, plus discret mais tout aussi stratégique : celui de la recherche ouverte et du rapprochement avec l’écosystème chinois.Dernière annonce en date, la publication sur la plateforme Hugging Face d’un modèle de langage baptisé DiffuCode-7B-cpGRPO, un outil conçu pour… programmer. Mais attention, ici, Apple sort des sentiers battus. Contrairement à la majorité des modèles génératifs classiques qui écrivent du code ligne par ligne, ce modèle mise sur la diffusion, une technique inspirée des générateurs d’images comme Stable Diffusion. Concrètement, le modèle part d’un squelette de code flou ou bruité, qu’il affine en plusieurs étapes, en tenant compte de l’ensemble du projet. Résultat : une génération potentiellement plus rapide et surtout plus cohérente sur des blocs entiers.Mais le plus intéressant, ce n’est pas la méthode. C’est l’origine. Car Apple ne part pas de zéro. Le modèle repose sur Qwen2.5-7B, un modèle open-source développé par le géant chinois Alibaba. Les ingénieurs d’Apple ont d’abord repris une version adaptée à la programmation, avant d’y greffer leur propre décodeur basé sur la diffusion et de le réentraîner à leur sauce. Une démarche bien loin de l’image d’Apple tout-puissant construisant chaque brique en interne. Ce choix d’Alibaba n’est pas anodin. Pour déployer Apple Intelligence en Chine, la firme américaine doit se plier aux réglementations locales, qui imposent l’utilisation de modèles approuvés par Pékin. Résultat : un partenariat stratégique avec Alibaba, qui adapte ses modèles pour tourner efficacement sur les puces Apple Silicon via le framework MLX.Et ce n’est pas tout : Apple a aussi regardé du côté de DeepSeek, une startup chinoise en pleine ascension. Si aucun accord n’a été signé, Tim Cook a salué la qualité de leurs modèles, preuve d’une veille technologique active et d’une reconnaissance de la montée en puissance de la Chine dans le domaine de l’IA. Apple, longtemps réputée pour son écosystème fermé, change de méthode. En s’appuyant sur des fondations open-source venues d’ailleurs, la firme montre qu’à l’heure de l’IA, même les géants ne peuvent plus avancer seuls. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:40
  • Comet, le navigateur IA de Perplexity à 200$ par mois ?
    C’était jusqu’ici un outil confidentiel, réservé à quelques utilisateurs triés sur le volet. Mais Comet, le navigateur développé par Perplexity, s’ouvre désormais à un public plus large… à condition d’y mettre le prix. Il est accessible aux abonnés de l’offre Perplexity Max, lancée la semaine dernière à 200 dollars par mois.Sous le capot, rien de bien exotique : Comet repose sur le moteur Chromium, comme Chrome, Brave ou Vivaldi. Il est donc compatible avec toutes les extensions de l’écosystème Google, et intègre nativement un bloqueur de publicité. Là où il se distingue, c’est dans l’intégration de l’intelligence artificielle. Son Comet Assistant n’est pas cantonné à un panneau latéral. Il peut interagir directement avec le contenu de n’importe quelle page, que ce soit pour résumer un article, répondre à des questions sur une vidéo YouTube, ou extraire les infos clés d’un document Google Docs. L’IA devient ainsi copilote discret mais puissant de votre navigation.Côté technique, Perplexity mise sur une architecture hybride : un traitement local pour les tâches simples, et des appels à des serveurs cloud pour les demandes plus lourdes. Résultat : plus de confidentialité, moins de latence, et des modes de protection des données ajustables, jusqu’à une version « strictement locale » pour les utilisateurs soucieux de sécurité. Mais Comet ne se limite pas à la recherche : il compare des produits, réserve des rendez-vous, organise l’affichage des onglets, et peut même résumer votre boîte mail. L’interface devient conversationnelle, presque agentique. Hasard du calendrier ? Selon Reuters, OpenAI préparerait aussi le lancement d’un navigateur intelligent basé sur Chromium. Objectif : interagir avec les contenus web directement via ChatGPT, sans passer par les sites. Le duel des navigateurs dopés à l’IA est lancé. Et il s’annonce passionnant. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:04
  • TikTok US racheté par le géant Oracle ?
    C’est peut-être la fin d’un long feuilleton qui tient la tech mondiale en haleine depuis plus d’un an. TikTok, la célèbre application chinoise aux 170 millions d’utilisateurs aux États-Unis, pourrait finalement échapper au bannissement. Et ce, grâce à un accord à l’américaine, porté notamment… par Oracle, la société de Larry Ellison, proche de Donald Trump.On se souvient : en 2023, une loi permettait d’interdire TikTok sur le sol américain, au nom de la sécurité nationale. Washington redoutait que les données personnelles des utilisateurs ne tombent entre les mains de Pékin. Mais Donald Trump, alors encore très impliqué dans les discussions, avait suspendu à trois reprises l’application de cette interdiction, le temps de chercher un repreneur américain.Cette fois, on y est presque. Un consortium d'entreprises, dont Oracle serait la tête de pont, s'apprête à racheter les opérations américaines de TikTok. Une nouvelle version de l’application, distincte de l’actuelle, devrait apparaître sur les stores américains le 5 septembre 2025. Objectif : héberger toutes les données aux États-Unis, sur des serveurs gérés par Oracle, et assurer une prise de contrôle progressive par les nouveaux investisseurs. Mais attention, ce ne sera pas une simple copie conforme. Selon une enquête, ByteDance – la maison mère de TikTok – aurait préparé un double de son algorithme de recommandation, pour ne pas céder le modèle original. Car ce système, cœur du succès de TikTok, reste inégalé à ce jour.D’ici mars 2026, les utilisateurs devront migrer vers la nouvelle app, au risque de voir leur version actuelle désactivée. Une opération titanesque, qui vise à couper toute dépendance technologique à la Chine, même si ByteDance conserverait une participation minoritaire. Reste une inconnue : le feu vert de Pékin. Car dans un contexte de tensions commerciales croissantes entre les deux puissances, rien n’est encore gagné. Et côté usagers, il faudra s’attendre à quelques couacs : bugs, pertes de données ou interruptions de service ne sont pas à exclure pendant cette migration d’envergure. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:10

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